La puissance de l'audio
#37 - 🎙️ podcast Screenbreak, boîte à histoires et Lofi Girl
👋 Hello, c’est Julien !
J’espère que tu vas bien.
Bienvenue dans l’édition #37 de cette newsletter 💌
Un numéro spécial aujourd’hui. Pourquoi donc ?
Sans faire plus de teasing : Screenbreak grandit, à plusieurs niveaux.
Quelqu’un m’a rejoint récemment dans cette aventure en la personne de Ludovic.
Avec ce nouveau compagnon de voyage, nous lançons le podcast Screenbreak 🎙️ Je t’explique plus en détail dans la première partie de cette édition 😉
C’est aussi aujourd’hui l’occasion parfaite de creuser le sujet du podcast et de l’audio au sens large.
Ce mot revêt une importance majeure et parfois insoupçonnée pour nous aider à mieux vivre et travailler à l’ère où tout le monde se bastonne pour notre attention.
🍔 Au menu
Lancement du podcast Screenbreak
Le renaissance du format long
Son, musique et deep work
L’explosion de l’audio dans l’éducation
La nouvelle insolite
🕑 Temps de lecture : 5 min et 43 secondes
Tu peux aussi :
Lire les éditions précédentes 😎
T’abonner au podcast 🎧
Me contacter pour discuter d’une intervention en entreprise (présentiel ou visio) 🎤
Objectif : sensibiliser et donner des pistes d’actions pour le travail et la vie perso
Et c’est partiiiii
🎙️ Lancement du podcast Screenbreak
J’écris cette newsletter depuis 8 mois environ, et 36 éditions ont été publiées. Si tu en as loupé, tu as de la lecture 😉
Ce rendez-vous hebdomadaire me donne une liberté d’explorer, d’analyser, et de comprendre.
Puis, dans un deuxième temps, de partager ce que j’apprends et observe sur l’ère digitale et notre relation aux écrans.
Ses mécanismes, ses impacts, et les alternatives… Afin de mieux appréhender le monde d’aujourd’hui : être plus concentré, plus attentif, plus en contrôle de son temps.
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Il y a 2 mois, j’ai rencontré Ludovic. Lui aussi a pour ambition de sensibiliser sur cet enjeu.
On a longuement échangé et on partage tous les deux la même ambition : aider le maximum de personnes à tirer le meilleur des écrans, mais aussi à apprendre à déconnecter.
C’est pour cela nous décidons de développer Screenbreak à deux. On est convaincu d’une chose : pour avoir plus d’impact, il faut donner la parole aux autres personnes qui agissent ou travaillent sur le sujet.
Le podcast, dont Ludo sera l’hôte, est idéal pour cela. Il sera un format très complémentaire à la newsletter.
Premièrement, on peut en écouter sans regarder son écran. Ce qui lui donne un certain avantage 😉
Et ensuite, car les entrepreneurs, auteurs, ou scientifiques que nous invitons pourront partager toute la richesse de leur savoir et de leurs travaux.
Nous avons déjà enregistré quelques épisodes. Le premier, introductif, est disponible juste ici (où je prends la parole) 👇
Le rythme de publication va, pour le moment, être d’une fois toutes les deux semaines. Avec des épisodes qui durent entre 45 minutes et 1 heure.
Je te confie tout ça en avant-première d’ailleurs, car on va communiquer officiellement demain (mardi 21 mai) sur le lancement, et le premier « vrai » épisode va sortir cette semaine.
Avec ce podcast, la vision est évidemment rencontrer et mettre en avant moult acteurs différents, mais aussi d’agréger une communauté en France autour de ces enjeux.
Devenir une voix qui compte pour la sensibilisation et l’action.
🍄 La renaissance du format long
Mon histoire personnelle avec le podcast long démarre il y a 8 ans environ. Dès 2016, j’ai commencé à en écouter.
Le premier fût Nouvelle Ecole, animé par Antonin Archer, qui m’avait beaucoup inspiré à l’époque. Le concept était simple : on vite des entrepreneurs ou des artistes et s’en suit une discussions sur leur parcours, leurs succès et leurs échecs.
Je remarque d’ailleurs que c’est le même style que Génération DIY qui est celui (comme beaucoup) que j’écoute le plus aujourd’hui. Dis-moi en commentaire tes recommandations !
Généralement, les podcasts que j’affectionne font au moins 40 minutes par épisode. Une sorte de contrepoids ponctuel au zapping court et virevoltant.
Choisir un podcast, c’est en effet privilégier l'intention d’un contenu, souvent plus poussé.
Pendant un trajet, pendant un repas ou en faisant la vaisselle, c’est un fond sonore réfléchi.
Dans le même temps, c’est aussi se protéger pendant un moment de cette course à la gratification instantanée.
Le podcast fait donc partie des types de contenu que je consomme le plus.
Je ne suis pas le seul. Pour les Français, c’est aussi un format qui prend de l’ampleur et ils y voient beaucoup de vertus positives 👇
82% des auditeurs pensent que c’est un moyen de se recentrer sur soi
84% pensent le podcast comme un éclairage sur des sujets de société
C’est un des formats à contre-courant qui parvient à tirer son épingle du jeu. Ce format s’installe donc à la fois comme un moyen de détente et d’équilibre mental, mais aussi comme un moyen de s’ouvrir au monde.
A l’échelle mondiale, la croissance du nombre d’auditeurs est dingue. +69% entre 2019 et 2023.
Le nombre d’auditeurs estimé pour 2024 s’élève à plus de 500 millions dans le monde.
En dehors du podcast, j’essaie de rester dans la même veine en privilégiant les contenus longs et éviter les switchs d’attention ou de sujet trop fréquents.
C’est pour cela que depuis plusieurs mois, je me nourris quasi exclusivement de 👇
À bien des égards, la renaissance des formats longs est une bonne nouvelle, et forme une alternative utile aux formats très courts que l’on enchaîne (les Shorts, les Reels ou le contenu Tiktok par exemple).
Le podcast en particulier permet des discussions et explications allant plus au fond des choses.
Les hôtes et invités peuvent s’exprimer sans avoir à simplifier leurs propos à l’excès. Ou à chercher la punchline qui va faire le buzz ou capter l’attention à tout prix.
Cette quête du nouvel or noir nous a irrémédiablement mené vers des contenus toujours plus racoleurs qui accrochent, certes, mais n’apportent pas grand chose.
Quand cet objectif est secondaire, une communication plus spontanée, plus libre, et plus ouverte est possible, qui permet de créer un rapport de confiance.
Un grand nombre de personnes recherche désormais des expériences numériques plus intimistes et porteuses de sens. Quoi de plus personnel que la voix ?
🎧 Son, musique et deep work
Quasiment chaque jour, j'ai rendez-vous avec une fille assez spéciale. N'en déplaise à ma copine.
Elle s'appelle Lofi Girl et elle a 14,2 millions d’abonnés.
Cette chaîne YouTube est devenue mon alliée incontournable de mes sessions de travail, en particulier pour mes moments de deep work. Visiblement, je ne suis pas le seul.
Elle symbolise mon rituel de concentration. Avec son casque sur les oreilles et son carnet, elle incarne la productivité et la tranquillité d'esprit.
Bonus : en arrière-plan, il y a une vue sur Lyon (en tant que lyonnais ça ne gâche rien de voir la Croix-Rousse).
Dès que le fond sonore lo-fi débute, c'est le signal pour me plonger dans ma tâche la plus importante du jour.
La concentration, qui consiste finalement à maintenir son attention de manière soutenue pendant un temps donné, est la quête universelle des personnes qui visent l’efficacité et la performance.
C’est devenue une capacité prisée, rare, essentielle, tant la distraction est attirante et omniprésente. Et ce type de musique est mon accompagnement parfait pour la garantir.
Je mets mon casque, j’arrive dans ma bulle, ce qui me crée un espace mental inhibant les distractions.
Des études montrent d’ailleurs l’influence positive (en général) de ce type de musique instrumentale sur :
La musique lo-fi coche beaucoup de cases : elle propose des musiques douces, neutres, avec un rythme régulier et sans paroles.
C’est devenu mon bouclier audio contre les distractions externes, et internes.
Un entre-deux sonore validé par la science : musique assez excitante pour ne pas donner envie de dormir, mais pas assez surprenante pour te sortir de ta zone.
D’autres plateformes, comme Brain.fm, proposent de la musique ambiante générative, pour aider à se concentrer.
Bien sûr, cela ne marche pas pour tout le monde.
Une Lofi Girl n’est pas une solution miracle qui permettra d’être à 100% concentré sur n’importe quel sujet et sur commande.
Elle peut certes aider à se mettre dans de bonnes conditions, mais il y a beaucoup d’autres facteurs.
C’est une vraie vision du travail à l’ère digitale : mettre l’accent sur les conditions physiques et mentales pour pouvoir travailler moins, mais mieux. De produire de la valeur ajoutée sans subir trop de distraction. Le Graal.
Parmi elles, font partie de ma routine de deep work 👇
L’intention de la tâche et le time-blocking la veille d’un créneau de pure concentration
Des pauses régulières, sans musique ni écran
Le téléphone dans une autre pièce
La suppression des onglets inutiles
Le blocage de certains sites via Freedom
👼 L’explosion de l’audio dans l’éducation
800 000 boîtes à histoires ont étés vendus en 2023, selon une étude du cabinet Circana.
Ce sont des petites enceintes audio pour enfants diffusant contes et chansons. Elles se sont récemment imposées comme le jouet « sans écran » par excellence.
Ludiques, elles permettent d’éveiller l’imagination. Sans aucune publicité, ni d’appel à scroller.
Un triomphe en tant que vraie alternative aux écrans pour grandir et s’instruire.
En dehors du fait que ce soit sans écran, l’audio oblige à mobiliser son attention pour retenir l’information orale.
Idéal pour entraîner activement la concentration et la mémoire.
Selon l’article, Lunii représente environ 63% des ventes de conteuses sur le marché français.
L'offre d'enceintes audio pour enfants a explosé ces dernières années : Merlin, Tonies, Bookinou, ou Mon petit Morphée par exemple.
Ce nouveau marché symbolise la redécouverte de l'audio par les enfants, parallèlement à l'engouement des adultes pour les podcasts.
🗞️ La nouvelle insolite
Des chiffres et des lettres s’arrête à la rentrée prochaine. Plus de cinquante ans d’existence ! Je dois bien avouer que je n’étais pas assidu ces dernières années, mais dans le passé j’ai regardé beaucoup d’émissions.
C’est un jeu télévisé à l’image de ce qui ne se fait plus : lent, plutôt silencieux, et qui élève l’esprit.
Cela devient rare aujourd’hui et moins sexy pour notre cerveau, malheureusement. Pourtant, il est crucial que ce genre de contenus subsiste dans le monde audiovisuel.
Bonne route à Laurent Romejko et toute la bande 👋
C’est tout pour l’édition aujourd’hui.
Si tu as aimé, fais-le moi savoir en cliquant sur le petit bouton ❤️ et en commentant ton ressenti 😉
N’hésite pas aussi à partager la newsletter autour de toi, ça m’aide énormément !
PS : j’ai quelques interventions prévues en mai/juin pour des groupes et des entreprises, n’hésite pas à booker un créneau dans mon agenda pour que l’on en discute.
Sources :
Très intéressant ce rapport à l’audio et aux contenus de temps long. Et surtout félicitations pour ce nouveau pas dans l’aventure Screenbreak 👌
Merci pour les pistes ;) J’aime beaucoup aussi https://mynoise.net qui depuis en a apparemment fait une application. Et merci pour le mot-clé lo-fi que je ne connaissais pas pour désigner ce type de musique !