👋 Hello, c’est Julien!
C’est l’heure de la 12ème édition de Screenbreak, et elle est un peu spéciale.
Elle sera plus courte que les autres, et concerne plus une réflexion globale sur la newsletter.
Démarrons par une petite rétrospective 🎥
Fin août, je décidais de publier la première édition pour une centaine de personnes qui se sont inscrites après mon annonce sur LinkedIn.
Onze numéros sont sortis depuis.
Tu peux d’ailleurs checker ici les précédentes éditions et rattraper ton retard sur celles qui t’intéressent 😏
382 personnes reçoivent désormais ma newsletter toutes les semaines !
Ce chiffre s’agrandissant jour après jour, je me suis dit que c’était l’occasion de me présenter succinctement.
🐣 La génèse et la mission
Je m’appelle Julien, lyonnais d’origine et de cœur, et j’habite à Paris actuellement.
Voici une photo pixelisée datant de cet été pour que tu mettes un visage derrière les mots.
Pour être pompeux, je dirais que j’ai grandi avec les débuts d’Internet.
Je me suis inscrit sur Facebook à 12 ans, eu un smartphone à 16 ans.
Puis, plus tard, depuis la fin de mon école de commerce, j’ai travaillé durant ma jeune carrière derrière un ordinateur.
En lisant il y a quelques années la civilisation du poisson rouge, de Bruno Patino, j’ai enfin mis des mots sur une réalité que j’observais depuis des années et qui me préoccupait.
Une réalité qui, bien que stupéfiante, ne m'a pas vraiment surpris :
Notre attention est de plus en plus sollicitée, exploitée, et éparpillée.
En discutant autour de moi, j’ai compris que ces préoccupations étaient largement partagées.
Cette tendance n'était pas seulement un problème individuel (j’en étais le premier concerné), mais un problème sociétal qui touchait :
-La vie au travail (productivité, concentration)
-Le bien-être personnel et les relations humaines
En 2023, ce sujet devenant de plus en plus prégnant, j’ai lu pas mal de bouquins pour approfondir ma compréhension du sujet.
Parmi eux 👇
En acquérant une meilleure compréhension des mécanismes qui sous-tendent notre comportement vis-à-vis de la technologie, j’ai décidé d’en partager les enseignements et mes explorations.
Cette newsletter est née.
Petit à petit, grâce à toutes les discussions que j’ai pu avoir grâce à elle, j’essaie constamment d’affiner la mission.
J’en suis arrivé aujourd’hui à cette doctrine, ma philosophie (dédicace à Amel Bent qui est une lectrice assidue).
Elle correspond à une vision positive vers laquelle je veux tendre, et surtout aider un maximum de personnes à faire de même.
Pas de diabolisation des écrans, ni de culpabilisation liée à leur usage.
Toutes les futures éditions de cette newsletter y seront reliées.
La voici 👇
Tirer le meilleur de son temps d’écran, et garder du temps pour le reste.
On va décortiquer cette phrase 🦐
Mais tout d’abord, rendons à César ce qui lui appartient.
Le numérique a révolutionné la manière dont on dépense notre temps.
Il est un formidable outil à plein de niveaux. Pas besoin de tout énumérer.
Globalement, tout est facilité dans nos quotidiens. Tout a été rendu plus accessible, simple, pratique.
La promesse est belle. Oui, mais.
S’il existe bien un temps d’écran nécessaire et incompressible, le ciel s’est s’assombri pour les personnes qui en perdent le contrôle :
En 2022, les Français ont utilisé leur smartphone 3,9 heures par jour en moyenne, contre 2,7 heures en 2019. Soit une hausse de 45% en 3 ans.
On regarde 221 fois par jour son téléphone en moyenne (toutes les 6 minutes)
La capacité de concentration a baissé de 35% en vingt ans.
53% des Français souffrent de « fatigue informationnelle »
Le revers de la médaille.
Olivier Babeau, président de l’Institut Sapiens, le résume comme cela :
« La technologie est un serviteur extraordinaire mais un mauvais maître »
Apprendre à extraire la valeur de la technologie, sans en perdre le contrôle.
C’est une compétence à acquérir et à developper aujourd’hui.
C’est pour tenter de démocratiser cette compétence que j’écris Screenbreak.
Pour que l’Homo Sapiens ne devienne pas un Homo Distractus 👇
Décortiquons la phrase donc.
Tirer le meilleur de son temps d’écran, et garder du temps pour le reste.
Tirer le meilleur de son temps d’écran…
Le temps d’écran est un facteur dans l’équation du bien-être numérique, mais ce n’est peut-être pas en soi le plus important.
Une fois qu’on a tous admis qu’il ne fallait pas jeter tous ses écrans par la fenêtre, il faut réfléchir à la valeurdu temps passé dessus.
Il y a une différence évidente entre :
2 heures sur ton ordinateur à faire du deep work sur un sujet crucial que tu as procrastiné depuis des semaines
2 heures sur ton portable à scroller passivement sur Instagram en oubliant tout ce que tu as vu au moment où tu arrêtes.
Plusieures dualités existent concernant le temps passé sur nos outils numériques :
Le temps d’écran intentionnel vs subi
Le temps d’écran utile vs inutile
Pour les matheux, il faut donc bien sûr tendre vers la maximisation de l’intentionnalité et l’utilité.
En d’autres termes, optimiser le temps d’écran, c’est-à-dire selon Larousse : « lui donner les meilleures conditions d'utilisation, de fonctionnement, de rendement »
Nir Eyal, dans Indistractable, le schématise de cette manière 👇
- ⬆ Traction : toutes les actions qui te rapprochent de ce que tu veux vraiment
- ⬇ Distraction : toutes les actions qui t’éloignent de ce que tu veux vraiment
Tout ce que est une distraction à partir du moment où cela te détourne de tes intentions.
Il faut alors faire la différence entre le temps d’écran dont le contenu :
Te tire vers le haut ➡️ deep work, vraies connexions, apprentissage
Te tire vers le bas ➡️ scrolling passif, multitâche, procrastination
Pareil pour les ressentis. Après chaque utilisation, il faut se poser la question de ce que ton temps d’écran t’a amené.
Sont-ce :
Des sentiments positifs : satisfaction, clarté mentale ?
Des sentiments négatifs : anxiété, stress, brouillard ?
La technologie suscite la distraction de manière puissante et fréquente.
Réfléchir à ses usages numériques en termes de valeur perçue est souvent une bonne première étape pour apprendre à prospérer dans l’ère de l’hyper-connexion.
Dans les futures éditions de Screenbreak, il y aura donc du contenu pour optimiser son temps d’écran, et se mettre dans les meilleures conditions pour y arriver.
…et garder du temps pour le reste
Maximiser la valeur extraite de son temps sur les écrans, c’est aussi permettre de libérer du temps pour ce qui compte en dehors de ces derniers.
C’est ne pas délaisser les choses importantes pour soi, qui sont parfois entravées par une utilisation déraisonnée du numérique.
Il convient de valoriser le temps hors ligne et de se mettre des barrières quand ce n’est pas le bon endroit ou le bon moment : avec ta famille au restaurant, dans ta chambre juste avant de t’endormir, ou pendant que tu essaies de te concentrer intensément.
En étant plus intentionnel avec ses moments sans écrans, on se libère plus de temps pour des choses qui peuvent servir notre santé mentale à court et long-terme.
C’est pour cela qu’avec cette newsletter, je ne veux pas seulement parler du temps d’écran, mais je veux aussi mettre en avant des activités et petites habitudes hors ligne pouvant être utiles pour mieux naviguer dans le paysage numérique : recharger ses batteries et repenser sa relation aux moments off.
🛸 Le futur proche ?
Ecrire cette newsletter me permettre de mettre en forme mes idées, de clarifier les concepts importants des livres, papiers scientifiques et vidéos que je consomme.
C’est un vrai outil d’apprentissage.
Un travail complexe et régulier, qui accompagne ma compréhension des enjeux du numérique et de la manière de s’améliorer sur ce sujet.
Je ne suis pas un expert du sujet, mais un patient-expert.
Je me documente, j’explore, et je teste sur moi la plupart des choses dont je parle !
C'est aussi le moyen d’enclencher de nombreuses discussions avec des personnes intéressées par le sujet, qui ont des problématiques qui leur sont spécifiques.
J’ai déjà échangé avec +100 personnes. Je donne des conseils gratuitement sur ce sujet en dehors de la newsletter, et je pense le faire jusqu’à fin novembre.
En effet, c’est un sujet compliqué : il faut savoir quelles questions se poser, par où commencer, savoir ancrer les bonnes habitudes, et garder sa motivation.
Vu l’importance du thème, mon souhait est que la newsletter reste gratuite pour que cela profite au plus grand nombre.
De ce fait, je pense au modèle économique futur que je pourrais mettre en place sur un ou plusieurs projets, qui évoquent ce thème qui m’est cher.
En 1 min, par réponse de mail : qu’est-ce qui serait intéressant pour toi en dehors de cette newsletter pour t’aider à changer en profondeur tes habitudes ? du coaching ? une formation ? un produit ? autre ?
J’ai déjà plusieurs idées mais je suis curieux d’avoir ton opinion.
Merci d’avance pour ton avis 🙌
Voilà pour ce numéro « hors-série » remplies de réflexions, j’espère qu’il t’aura plu.
Retour à une édition classique la semaine prochaine !
N’hésite pas à partager aux personnes que ça peut intéresser, c’est comme cela qu’on peut se rapprocher de la mission.
A la semaine prochaine 📩
Julien
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